• Bonjour tout le monde.

    Pour tous ceux qui ont aimé me lire je vous propose de venir me retrouvers sur mon groupe facebook : Mon Univers En noir et Blanc. 

    Demander l'adhésion au groupe et je vous ajouterais volontier. Au plaisir de vous y retrouver bientôt.


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  • Londres, les rues sont sombres et sinistre. Je sais quel danger ce tapis dans l'ombre. Pourtant j'étais là, attendant qu'il vienne. Mon ami Lucy me prit la main et m'emmena avec elle dans la nuit.

    _ Ho aller ma cher Mina, venez avec moi. Oublions ce Jonathan. S'exclama-t-elle.

    Aussi jeune et écervelée qu'était Lucy, elle en restait ma plus fidèle amie.

    Elle avait décidé de me sortir pour me changer les idées. Mon fiancé et moi avions eu quelque différent un peux plus tôt. Je n'avais pas réellement envie de voir du monde, mais je voulais oublier.

    Lorsqu'on rentra dans l'appartement, il y avait toute la dépravation de la ville. Quelque mètre carré emplie de drogués, prostituées et sans l'ombre d'un doute de violeurs.

    _ Mais Lucy, où nous avez-vous emmené ?

    Elle me fit un clin d’œil et attrapa la pipe d'un homme et aspira une grande bouffée. Je fumais aussi de temps en temps. Mais là je n'avais aucune envie de prendre ceci. Elle m'entraîna dans la pièce avec frivolité. Les gens ne nous voyaient pas. Il y avait ce couple au fond qui s'embrassait si goulûment que je crus un instant que la jeune femme allait défaillir. Cet homme aux yeux injecté de sang sous l'effet de je ne sais quelle drogue. Ma main glissa de celle de mon amie. Je fus perdu dans cette foule. Trop de monde pour si peut dé d'espace. Des doigts se glissèrent entre les miens, ils étaient chauds et humides. Mon coeur s'emballa et la panique me gagna. Nous entrâmes dans une pièce plus glauque la précédente. Une porte se ferma derrière moi. Je sus que j'étais en danger avant même qu'il ne pose ses mains sur moi. Il tenta de m'embrasser malgré ma réticence.

    Quand je ne m'y attendais plus, la porte s'ouvrit sur un homme grand. Étant quasiment dans la nuit je distinguai que de vague traite. Il saisit l'homme par le col et l'envoya valser contre le mur. Je sentis mes jambes céder sous la peur; mais avant que je ne puisse toucher le sol il me rattrapa. Ce regard aussi bleu que l'océan me frappa.

    _ Mr Grayson?

    Un sourire traversa son si beau visage. Il me souleva sans le moindre effort et me sortis de fourbi en une minute. Il me posa à terre en haut des escaliers. Je me jetais au bord de la terrasse pour inspirer cet air pur.

    _ Puis-je savoir ce que vous faisiez le dedans? S'exclama-t-il.

    _ Je vous retourne la question mon ami. 

    Il fut stupéfait puis se ressaisit et s'approcha de moi docilement.

    _ J'étais dans la rue en face lorsque je vous ai vue entré dans l'antre du diable. Voyons Mademoiselle Murray, quelle idée aviez-vous en tête?
    Son ton était toujours si sérieux et pourtant si curieux avec moi. Je souris puis me retournais face à lui. L'air frais dans mes cheveux me faisait le plus grand bien.

    _ Mon amie Lucy voulait me distraire. Annonçais-je.

    _ Et bien jouée aux cartes la prochaine fois.

    Il se recula pour s'appuyer sur la colonne. Ses cheveux étaient toujours irréprochables, son costume impeccable et son allure sublime.

    _ Je trouve cela si ennuyeux. Et puis vous l'avez dit vous-même il faut savoir pimenter sa vie. Et je reste persuadé que vous le dernier à vous proposer pour ce style d'activité.

    _ Détrompez-vous, je suis fort bon joueur. Et je rafle les mises bien souvent.

    _ Certes, mais n'oubliez pas que les jeux d'argent sont interdits aux dames. L'informais-je.

    Son rictus me fit sourire, ce qu'il remarqua immédiatement en y répondant par les sarcasmes:

    _ tout comme la médecine chez Mina.

    De ces lèvres mon prénom était si délicieux que je sentis mes joues s'empourprer. Je le surpris alors à sourire. Il avait le don de me surprendre agréablement et de me réjouir constamment. Et comme le jour succède à la nuit, cet entretient prit fin.

    _ Je vais vous raccompagner et prendrais soin d'envoyer monsieur Renfield pour Lucy. Dit-il avec douceur.

    Il tendit une main incertaine vers moi. Je la saisis délicatement et le suivis dans la nuit.


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  • Je longeais le fond de la salle pour sortir discrètement. J'ouvris la porte et me faufilais dehors. Je me retrouvais nez à nez avec Enzo. Mes yeux s'accrochèrent aux siens. Je ne pus baisser la tête. Il avait les mains dans les poches et son allure en disait long sur son humeur.

    _ Tu t'en vas . Sa voix grave me fit frisonner.

    _ Oui.

    Il leva les yeux au ciel.

    _ Quelle est ton excuse cette fois ?

    Mon excuse ? Non mais il se moquait de moi . Ce n'était pas mes amis à l'intérieur. C'était sa vie, son univers. Il était clair que je ne parviendrais jamais à me fondre dans la masse.

    _ Je n'en ai pas, et je n'en cherche pas. Je ne suis tout simplement pas faite pour vivre ta vie. M'exclamais-je.

    Il m'attrapa par la main pour m’entraîner à l'intérieur. À l'instant où l'on allait passer la porte, je me stoppai.

    _ C'est avec toi que je veux passer du temps. Soufflais-je.

    Il resta interdit sans se douter une seconde de ce que j'allais dire.

    _ Je t'aime vraiment, ça toujours été le cas. Mais nos vies sont tellement éloigné l'une de l'autre que jamais on ne pourra vivre quelque chose. Et faut-il pour encore pour ça que ce soit réciproque. Je suis navré de te dire ça de cette façon, mais je dois partir maintenant. Tu la dis toi-même je dois réfléchir un peux plus. Je commence ce soir.

    Je m'approchais de lui et posai un baiser sur ça joue. Il ne disait rien et restait muet face à mon discourt. Je m'éloignais à regret avec un pincement au cœur.

    Je n'ai que l'excuse de t'aimer


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  • Enzo gara la voiture à la sorti de la ville. Il descendit et vint m'ouvrir la porte. Je le regardais ahuri. Il me tendit la main et m’entraîna vers l'arrière du véhicule.

    _ Pour toi cette après-midi et la pire de toute ton existence. Déclara-t-il

    Il arracha deux pauvres petites fleur et se dirigea vers le pont juste derrière nous. Elle m'invita à le suivre, ce que je fis en silence. Il me tendit les fleurs et attendit que je réagisse. J'étais toujours retourné par ce que j'avais faits plus tôt.

    _ Tu ma demandée de contraindre mon père de m'oublier, tu veux maintenant que je m'oublie moi? M'exclamais-je.

    _ Je n'ai pas toujours fait les bons choix pour toi mais fais-moi confiance une dernière fois.

    Je me tournais vers le rebord. Le fleuve qui courait sous mes pieds était tranquille, moi je bouillonnais. le vampire s'approcha de moi et me tendis ces fleurs. J'inspirais profondément et lui attrapais le bouquet des mains.

    _ Ne t’immisce plus jamais dans ma vie. Déclarais-je en jetant les fleurs dans l'eau.

    _ Je ne leur aie pas dit adieu moi. Et je le regrette encore aujourd'hui. Avoua-t-il.

    Je le regardais, sur ces traits d’habitude si dur je voyais la tristesse froissée son beau visage.

    _ Je suis navré pour toi, mais je ne suis pas toi. Je ne veux pas oublier la fille que j'étais et je ne voulais pas que l'on m'oublie. Mais aujourd'hui, je ne serais plus qu'un vague souvenir. Si je dis adieu à la jeune fille que j'étais, qui va se rappeler de moi? Ma vie ne sera plus jamais la pareille. JE suis heureuse et plus forte, mais je me refuse de faire ce que tu penses être bien pour moi. Nous sommes différents et on encaisse chacun à notre manière. Mon père était la dernière chose qui me reliait à mon humanité. Tu n'avais que de bonnes intentions, mais s'il te plaît ne me force plus.
    Enzo me regarda et attrapa mon visage entre ses mains et m’attira contre lui. Il se stoppa à quelque millimètre de mon visage et déposa un baiser sur mon front.

    _ Je suis navré, je ne voulais pas te blessé. Et...

    _ Et maintenant on va remonter dans la voiture et ne jamais revenir dans cette bourgade! M'exclamais-je en me dirigeant vers la voiture.

    Je lui souris et montais derrière le volant. Je l'entendis proclamer des injures et pestant contre le fait que je conduise. Je ne pus me retenir de rire. Et il ne me laissa pas mettre le contact. Il attrapa les clés et m'obligea à prendre la place du mort. Lorsqu'il mit le contact, je le regardais longuement. Malgré le fait qu'il avait agi comme un gougea, je l'aimais de tout mon coeur.


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  •  Il y a des années que je n'étais pas venu ici. Tout était eu vieilli et pourtant mon visage restait intact. Je levais la main pour frappé et me ravisais. Comment réagirait-il en me voyant pointé le bout de ma frimousse, après dix longues années d'absence inexpliquée. J'allais m’asseoir sur les marches du perron. Mais je ne pouvais pas le laisser penser que je ne l'avais pas abandonné. Je laissais mon regard ce promener autour de moi. Une vie de souvenir qui c'était arrêter un soir d'été. Une nuit où j'avais fait ce choix irréversible. Si aujourd'hui je ne le regrettais pas, il ne méritait pas ce chagrin. Je me redressais et me décidais de frappé.

    Je l'entendis s'approcher de la porte d'un pas sur et lourd. Je n'eus pas le temps de réfléchir qu'il avait déjà ouvert la porte. Il se figea un instant. Son incrédibilité ce lut sur son visage. Je restais interdite devant cet homme qui m'était presque inconnu. Il avait tellement vieilli que je le reconnaissais à peine. Où était passé l'homme dans la force de l'âge qui avait été jadis mon père?

    Il me regarda longuement avec stupéfaction. Sa tristesse me déchira de l'intérieur. J'étais ici pour une bonne raison, lui faire oublier mon existence, effacer toute trace de ma vie depuis ces dix dernières années. Il ne comprendrait jamais ce monde.

    _ Bonjours papa. Dis-je.

    Il attrapa ma main, dans la peur que je ne fuis de nouveau. Jamais de ma vie je n'avais jamais été aussi malheureuse. Je n'arrivais plus à parler, lui non plus. Je me ressaisis et reprit mes esprits. Ce n'était pas d'heures retrouvaille.

    _ N'oublie jamais ce que je vais te dire. Dis-je lentement.

    Mon regard plongé dans le sien je pénétrais dans son esprit pour y graver ces mots.

    _ JE sais que je t'en ai fait baver et je m'en excuse. JE voudrais tellement à ne pas avoir à dire adieu. Je...

    Je ravalais les sanglots qui montaient. C'était si dur de lui dire adieu, mais c'était trop dangereux pour lui de continuer à me chercher.

    _ JE veux que tu oublies la souffrance et que tu te concentres sur ta vie. Tu vas refermer la porte et oublier que je suis venue te voir. Tu vas aller ranger mes affaires et trouver ceci dans un carton. Je lui tendis une enveloppe et ajoutais:

    _tu la liras tranquillement dans ton canapé. N'oublie pas de penser à moi de temps à autre.
    Je l'embrassais sur la joue et le regardais une dernière fois avant de disparaître en lui soufflant un adieu. Il regarda dans le vide un instant et un sourire apparut sur son visage.

    Enzo me regarda monter dans la voiture en silence. Je pleurais à chaude larmes. Il mis le contacte et démarra. Je ne remis plus jamais les pieds dans cette rue.

    _ Tu as bien fait, me confia-t-il.

    _ Ne décide pas pour moi ce qui est bien ou pas. Rétorquais-je.

    "Papa;
    Je t'écris aujourd'hui pour te dire au combien je t'aime. J'ai toujours été fier que tu sois mon père. Si c'est dur pour toi, n'oublie pas que je suis plus forte que tu ne le crois. Si je le pouvais je ne te dirais pas adieu mais je ne peux continuer ainsi. Tu as le droit d'avoir ta vie à toi. Je serais égoïste si je te demandais de veiller sur moi indéfiniment. C'est le coeur léger qu'aujourd'hui je pars pour une vie meilleure. LA souffrance d'hier et notre force d'aujourd'hui.
    Je t'aime tendrement Lizzy."


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