• N'agit pas pour moi.

    Enzo gara la voiture à la sorti de la ville. Il descendit et vint m'ouvrir la porte. Je le regardais ahuri. Il me tendit la main et m’entraîna vers l'arrière du véhicule.

    _ Pour toi cette après-midi et la pire de toute ton existence. Déclara-t-il

    Il arracha deux pauvres petites fleur et se dirigea vers le pont juste derrière nous. Elle m'invita à le suivre, ce que je fis en silence. Il me tendit les fleurs et attendit que je réagisse. J'étais toujours retourné par ce que j'avais faits plus tôt.

    _ Tu ma demandée de contraindre mon père de m'oublier, tu veux maintenant que je m'oublie moi? M'exclamais-je.

    _ Je n'ai pas toujours fait les bons choix pour toi mais fais-moi confiance une dernière fois.

    Je me tournais vers le rebord. Le fleuve qui courait sous mes pieds était tranquille, moi je bouillonnais. le vampire s'approcha de moi et me tendis ces fleurs. J'inspirais profondément et lui attrapais le bouquet des mains.

    _ Ne t’immisce plus jamais dans ma vie. Déclarais-je en jetant les fleurs dans l'eau.

    _ Je ne leur aie pas dit adieu moi. Et je le regrette encore aujourd'hui. Avoua-t-il.

    Je le regardais, sur ces traits d’habitude si dur je voyais la tristesse froissée son beau visage.

    _ Je suis navré pour toi, mais je ne suis pas toi. Je ne veux pas oublier la fille que j'étais et je ne voulais pas que l'on m'oublie. Mais aujourd'hui, je ne serais plus qu'un vague souvenir. Si je dis adieu à la jeune fille que j'étais, qui va se rappeler de moi? Ma vie ne sera plus jamais la pareille. JE suis heureuse et plus forte, mais je me refuse de faire ce que tu penses être bien pour moi. Nous sommes différents et on encaisse chacun à notre manière. Mon père était la dernière chose qui me reliait à mon humanité. Tu n'avais que de bonnes intentions, mais s'il te plaît ne me force plus.
    Enzo me regarda et attrapa mon visage entre ses mains et m’attira contre lui. Il se stoppa à quelque millimètre de mon visage et déposa un baiser sur mon front.

    _ Je suis navré, je ne voulais pas te blessé. Et...

    _ Et maintenant on va remonter dans la voiture et ne jamais revenir dans cette bourgade! M'exclamais-je en me dirigeant vers la voiture.

    Je lui souris et montais derrière le volant. Je l'entendis proclamer des injures et pestant contre le fait que je conduise. Je ne pus me retenir de rire. Et il ne me laissa pas mettre le contact. Il attrapa les clés et m'obligea à prendre la place du mort. Lorsqu'il mit le contact, je le regardais longuement. Malgré le fait qu'il avait agi comme un gougea, je l'aimais de tout mon coeur.


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