• Robe de Bal

    Debout dans ma chambre je tentais d'ajuster mon corset. Je restais émerveillée devant la splendeur de la robe. Je portais un corset noir avec des broderies blanches avec un laçage blanc dans le dos. Le jupon était en mousseline noire. Je ne voyais plus mes pieds et ma taille était oppressée, j'avais du mal à respirer. Mais je me trouvais juste à couper le souffle. C'était le cas de le dire, je dus desserrer le ruban dans mon dos pour ne pas suffoquer.

    Une fois prête j'attrapai la brosse et en passai un coup dans mes cheveux. Je les coiffai sur le côté, il retombait sur ma poitrine en de jolies boucles brunes aussi rebondi que cette dernière. Je noircis mon regard d'un trait d'eye liner et déposa une nuance de rouge sur mes lèvres. J'accrochais mon pendentif a mon cou et croisai une dernière fois mon reflet. Je me souris et sortit de la chambre furtivement.

    Le froissement de la robe le fit se retourner. J'étais posté en haut des marches alors qu'il m'attendait en bas. Lorsque ces yeux se levèrent vers moi, je ne pus louper sa stupéfaction. Je descendis avec prudence, pas pour avoir la classe mais pour ne pas m'étaler de tout mon long. Avant que je n'ai fini mon ascension, il me tendit une main. Je l'attrapais délicatement et le laissai m’attirer à lui. Je détournais les yeux et baissais la tête. Il vint poser sa délicieuse bouche à mon oreille et me souffler quelques mots.

    _En deux cents ans d'existant je n'ai jamais vu pareille beauté.

    Je rougis, je le sentis et j'avais si chaud d'un coup. Je savais d'avance que la soirée serait formidable. Il plaça sa main sur ma taille et m'entraîna lentement vers la sortit. Comme si chaque seconde allait disparaître pour toujours. Lorenzo n'en finirait jamais de me surprendre. Une fois dehors il m'abandonna sur le perron pour se précipiter vers la porte de la voiture. Je n'y connaissais rien en voiture mais celle-ci devait coûter une fortune. La peinture noire lui donnait sa sophistication et ces courbes douces et fluides, laissait deviner le jaguar qui était caché sous le capot.

    J'avançais vers lui avec sourire. Quand j'allais me glisser dans la voiture, il prit mon visage dans ses mains. Mon regard s'accrocha au sien et en un instant tout disparut. Me voilà de nouveau dans cette bulle, uniquement avec lui. Ces lèvres aussi douces que des pétales de rose vinrent à la rencontre des miennes. Ce ne fut pas un simple baiser, c'était plus. Quelque chose de chaleureux m’enveloppa, une douceur extrême me transperça pour me faire fondre et mon cœur se mit à battre pour deux. J'étais amoureuse d'un vampire. Il pouvait être rustre, brutal et complètement borner. Il n'en restait pas moins celui qui savait faire de la magie un rêve, et d'un rêve ma vie.



  • Commentaires

    1
    Mardi 19 Janvier 2016 à 14:38

    Une bulle .... sa bulle d'amour .....  Elle était la plus belle ............ nous avons tous envie d'être la plus belle pour notre vampire .... 

    Bravo jeune fille ... quand je te lis je suis toujours une demoiselle j'oublie le temps .... (sourire)

     

    Oh oh as tu lu"l'Ombre du vent " ce n'est pas une histoire de vampire mais si tu y tombes dessus je te le conseille . Carlos Ruiz Zafon m'a emmenée dans ces 668 pages ..... avec une aisance dans le cimetière des livres perdus ..... 

    Gros bisous ma Vampirette préférée 

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