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Soucis relationnelle...
Damon était assis à la cuisine, s'énervant sur son calepin. Une éloge funèbre quelle poisse. La colère commençait à germer dans ses entrailles. Des boules de papier froissé l'entouraient. Il ne savait pas quoi dire, les mots avaient tant de mal à sortir. Les feux dans la cheminée mangeaient déjà trois pages de discourent inachevé.
Dans le salon tous dormaient à poing fermé. Stefan, Tyler, Matt, Jeremy, Élena et Caroline. Il ne manquait que Bonnie, qui enfermé dans un autre monde ne savait rien. L'orpheline se réveilla et contempla ces visages familiers. Désormais elle n'avait plus de famille. Elle se sentait si mal et si vide.
La maison était si silencieuse, elle semblait morte; elle aussi. À cette pensée Caroline eut un frison dans le dos. Elle se dirigea vers la cuisine pour se rafraîchir un peu. En poussant la porte, elle découvrit Damon qui bougonnait.
Il fut sorti de sa réflexion par "blondie". Il la dévisagea un instant. Elle qui était constamment parfaite sous tous les angles. Cette nuit, elle semblait fatiguée et ces cheveux étaient en pagaille.
Elle vit son silence appuyer et se sentit brusquement gênée. Pour une fois il semblait être à cent pour cent dans sa tâche.
_ Désolé, Je viens juste chercher... de l'eau. Souffla-t-elle.
_ Sert toi.
_Qu'est que tu écris? Demanda-t-elle.
Il n'était pas de nature très bavard et ils étaient loin d'être les meilleurs amis. Mais Damon avait de la peine pour elle. Elle avait toujours été là pour Élena et ses amis. Aujourd'hui c'est elle qui avait besoin de monde.
_ Il faut croire que ta mère avait confiance en moi pour écrire son éloge.
_ C'est gentil de ta part.
Elle actionna le robinet et se servit un grand verre. Sa voix était rauque à force d'avoir crié son chagrin. Lui sourit au souvenir de Liz, lui demandant de ne rien dire de salace.
_Elle a voulu me donner une leçon, je n'ai pas écrit celui de ma propre mère. Alors...
_ On n'est pas obligé de partager. LE coupa-t-elle.
Il inspira profondément et acquiesça en silence. Il lui tournait le dos.Elle ne voulait pas de sa pitié ni de son amitié. Le vampire n'était pas doué pour les liens affectifs, c'était le truc d'Elena.
_Aujourd'hui sera surement le pire jour de ma vie et je ne veux pas le commencer en me rapprochant de toi. Sans vouloir t'offenser.
Elle serra son verre contre elle et inspira profondément. Ces yeux étaient encore baignés de larmes. Elle le détestait et ça depuis toujours. Mais pourquoi il avait pu lui dire au revoir et pas elle? Tout ça car elle était trop occupé à lui préparer un adieu digne de Caroline Forbes. Caroline l'orpheline. En fait elle se détestait tout autant. Toujours à vouloir bien faire.
_ Il n'y a pas de mal.
Il comprenait sa colère. Mais il en savait plus sur la douleur que quiconque. Non pas qu'il soit un martyre. Mais la douleur qu'il avait ressentie durant c'est quatre moi loin de son Élena était encore là. Et il la connaissait, elle avait beau avoir l'aire forte. Elle n'en restait pas moins démolie.
Elle posa son verre le remercia pour l'eau. Elle contourna le comptoir et passa derrière le vampire sans même lui lancer un coup d'oeil. La tête haute quoiqu'il arrive elle gardait la tête haute.
_Hé blondie...
Elle s'arrêta net et fit demi-tour, il s'était retourné aussi pour la regarder.
_Aujourd'hui n'est pas le pire. Aujoc urd'hui et demain sera une promenade de santé. Tu auras du monde en permana ce. Comme s'il avait peur de te laisser toute seule. Le pire jour? la semaine prochaine quand il n'y aura rien, que le silence.
Il la regarda intensément, elle ne semblait pas comprendre.
_ Juste histoire de prévenir.
Elle ne prit même pas la peine de sourire. Elle fit volte-face et sortit de la pièce. Il resta seul devant sa page, ne sachant toujours pas quoi écrire. Il maudit Liz de lui avoir demander ça.
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