Je suis ta maison, Tu es mon monde.

Tu sais faire des choix pour moi.

Je peux voir le bien qu'il y a en toi.

Nos différences nous on rapproché.

Malgré le vent et les marées on reste soudé.

Notre amour est épic, et épic restera.

Pour moi, il n'y a pas d'univers si tu n'es pas.

J'irais au bout du monde pour toi, 

Pour te revoir, je ferais n'importe quoi.

La sonnerie retentit à l'autre bout de la ligne. Il décroche et j'entends enfin ça voix. Je suis dans une voiture qui me conduit loin de lui. Là où je crois que ma vie va être meilleure.

_ Elena?

Sa voix suave me fait frisonner. J'imagine son visage anxieux, et tous les muscles de son dos crispé.

_ Damon... 

J'inspire profondément. Je dois lui dire adieu, je comprends que c'est plus dur que je ne le pensais.

_ Je rentre retrouver Stefan.

Son silence en dit bien plus qu'il ne le pense. Je vois par la fenêtre défiler les paysages fantastiques de ma vie avec lui.

_ Bien, tu as surement bien réfléchi. Elena, je sais que j'ai été un monstre mais...

_ Non, tu es merveilleux et je t'aime. Mais les choses sont ainsi. Le coupais-je.

Juste le son de sa respiration meublait le silence tranchant. J'aurais tant préféré être en face de lui, pour au moins éviter ces absences gênantes.

_ Si... bafouillais-je. Si nous, nous étions rencontrés plus tôt.Peux être que tout ça aurait été différent.

_ Elena... Si je n'avais pas été celui que je suis cela l'aurais été. affirma-t-il.

Je fermais les yeux n'écoutant plus que sa voix. Les larmes roulèrent sur mes joues sans peine. Non, c'est cette personne que j'aimais. 

_ C'est donc un adieu.

_ Je suis désolé. Pleurais-je

J'étais déchiré,  je ne voulais pas le briser, ni le voir sortir de ma vie. Je reportais mon attention sur la route. Il y avait quelque chose au milieu de la chausser. 

Le conducteur fit une embardé, la voiture quitta la route. Nous étions sur un pont. La voiture plongea dans l'eau. Ma ceinture se coinça et je restais coincée. L'aire me manqua rapidement, l'eau prit la place de l'air dans mes poumons. Et je m'enfonçais doucement dans la noirceur du fleuve et de la mort.

Crépuscule

L'étang mystérieux, suaire aux blanches moires,

Frisonne; au fond du bois la clairière apparaît ;

Les arbres sont profonds et les branches sont noires ;

Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ?

Avez-vous vu Vénus au sommet des collines ?

Vous qui passez dans l'ombre, êtes-vous des amants ?

Les sentiers bruns sont pleins de blanches mousselines;

L'herbe s'éveille et parle aux sépulcres dormants.

Que dit-il, le brin d'herbe ? et que répond la tombe ?

Aimez, vous qui vivez ! on a froid sous les ifs.

Lèvre, cherche la bouche ! aimez-vous ! la nuit tombe;

Soyez heureux pendant que nous sommes pensifs.

Dieu veut qu'on ait aimé. Vivez ! faites envie,

O couples qui passez sous le vert coudrier.

Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie,

On emporta d'amour, on l'emploie à prier.

Les mortes d'aujourd'hui furent jadis les belles.

Le ver luisant dans l'ombre erre avec son flambeau.

Le vent fait tressaillir, au milieu des javelles,

Le brin d'herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau.

La forme d'un toit noir dessine une chaumière;

On entend dans les prés le pas lourd du faucheur;

L'étoile aux cieux, ainsi qu'une fleur de lumière,

Ouvre et fait rayonner sa splendide fraîcheur.

Aimez-vous ! c'est le mois où les fraises sont mûres.

L'ange du soir rêveur, qui flotte dans les vents,

Mêle, en les emportant sur ses ailes obscures,

Les prières des morts aux baisers des vivants.

Victor HUGO   

Tu était toute ma vie, celui pour qui je me battais et je souhaitais devenir meilleur. Mais dit moi ce que je deviendrais sans toi. S'il te plais reviens moi. Tu me l'a promis, Tu ne peux pas faire ça. Tu était mon futur.

" Est ce que tu vois un avenir avec moi?"

" Je l'ai vue à l'instant même ou je posé les yeux sur toi."

Ne plus pourvoir te toucher me tue déjà. Tu devais revenir en même temps que moi, et passer le reste de l'éternité avec moi. Je ne souhaite pas vivre à jamais sans toi. Je refuse de passé chaque jour que dieu fera sans savoir ou tu es.

J'ai enfin trouver l'homme qui me fait vibrer, la moitié de mon être, celui qui me complète. Alors tu n'a pas le droit de disparaître de mon horizon. Chaque larmes que je verserais creuse un peux plus le trou béant que j'ai dans la poitrine.

Je n'ai pas appris à t'aimer, je t'ai aimé au premier instant. Le temps que je comprenne que c'était toi, seulement toi à été trop long. Tu es la part sombre de mon être, comme je suis ta part de bonté. Sans toi je ne peux être moi, sans toi je n'ai plus  coeur ni âme.

Turn it Of? je serais tenter, mais je me refuser de t'oublier. Me rappeler combien je  souffre et ma façon de t'aimer toujours. You will make it back to me. You promis. Je t'attendrais pour l'éternité.