• Corps à corps mortelle

    J'avais une vie bien rangée, un petit ami est une maison dans un quartier tranquille. Je ne demandais rien de plus. Mais la vie n'est jamais rose bien longtemps. Tout vira au Noir lors d'une journé ensoleillée.

    Comme chaque jour, j'allais au parc lire quelques pages tranquillement. J'aimais écouter le chant du vent dans les arbres et remplir mes poumons d'un air pur. Cette après-midi-là, un jeune homme vint s'asseoir à mon côté.

    _ Excusez-moi, dit-il. Que lisez-vous?

    Je sortis le nez de mon roman, il avait de grands yeux bleus et un sourire d'ange. J'aurais pu craquer si mon cœur n'avait pas été déjà pris.
    _ Eden city, et vous? Demandais-je en remarquant son livre.

    _ Journal d'un vampire. Eden City, de Zimmerman?

    Sa voix était suave et me provoquait des frisons dans le dos. Je hochais la tête tout en lui montrant mon livre.

    _ J'ai beaucoup apprécié le lire. Dommage que l'écrivain n'est pas poursuivi.

    Je le regardais surprise. Peu de gens savaient ceci. Je souris légèrement. Nous parlâmes un long moment. Je me rendis compte de l'heure, trop tard. J'allais être en retard pour retrouver Jack, mon petit ami. Je partis hâtivement, sans même dire au revoir.

    Arriver chez moi, il m'attendait déjà devant ma porte. Un air dur déchirait ces traits .Je m'excusais pour mon retard. Il resta muet. Une fois rentré il m'agrippa violemment le bras et me plaqua contre le mur.

    _ Je t'ai aperçu au parc, tu étais bien accompagnée.

    Je restais interdite face à sa violence. Il m'attira à lui brutalement.

    _ Tu lui as fait ton plus beau sourire, alors que mois je te fais la cour depuis des mois et je n'ai droit qu'à une légère bise. Dit-il sèchement.

    Je tentais de m'écarter de son emprise, mais il resserra ces doigts sur mon bras. Ma main commençait à s'engourdir.

    _ Je ne comprends pas. répondis-je.

    Il me repoussa contre le mur. Ma tête vint heurter le plâtre dans un bruit sourd. Mes jambes lâchèrent. Il me rattrapa et me tient debout d'une poigne ferme.

    _ Je fais ça dans les règles mais c'est à lui que tu t'ouvres. Cracha-t-il.

    Je ne comprenais strictement rien, ma tête tournait et mes oreilles bourdonnaient. Ma vue se faisait trouble. Il dit quelque chose mais je ne saisis pas tout, "à moi".

    Il arracha mon chemisier et laboura ma poitrine. Je tentais de bouger mais il me gifla. C'est à cet instant que je compris ce qui m'arrivait. J'étais impuissante et dans les vapes. Sa main se glissa brutalement entre mes jambes. Je voulus hurler, mais ma gorge ne fit que gémir plaintivement. Il me tient debout en appuyant sur mon visage coller contre le mur. L'effet d'un rat creusant ma chair pour sortir de mon entre-jambe, m'arracha un cri. Il défait sa braguette. Mon corps répondit par un coup dans ces Joyeuses. Il se plia automatiquement en deux.

    Je courus, m'accrochant à tout sur mon passage. Sortir. Fuir. Courir. Mes poumons me brûlaient. Les larmes noyaient mes joues. Je ne pouvais pas hurler, trop choquer pour ça. Quelque chose èrent mes cheveux. Tirer vers l'arrière, je m'écrasais sur le sol de plein fouet. Je me débattis vivement. Chacune de mes forces était là pour combattre. Mais Il était beaucoup plus fort. Il s'abattit sur moi comme un fauve sur sa proie. Il écarta mes jambes et me lança un regard vicieux.

    _ Tu penses que j'ai besoin de mes objets personnels pour te faire ce que j'ai à faire. Dit-il en enfonçant deux doigts aux plus profonds de moi. Je hurlais. Lui jouissait.

    Il posa une main sur mon visage. L'air manquait, les forces me quittaient et mon intimité me brûlait. Les bouffer d'air ne rentraye plus dans mes poumons. Il m'empêchait de respirer. Il attrapa mes mains pour les tenir au-dessus de ma tête. Il tira si fort, ne s'arrêtant pas lorsque quelque chose craqua dans mon épaule. Une Douleur fulgurante suivie. Il prenait son pied, et mon épaule était à présent déboîtée.

    Ma vision se brouilla pour disparaître totalement. Le sang dans mes tempes me lançait des S.O.S. Mais pensé s'effaça lentement. Tout autour de moi s'éloignait. Je sombrais délicatement. Tout devenait noir et glacial. Je savais que la mort était venue me chercher lorsque tout en moi s'éteignit pour ne plus rien ressentir. Un soulagement me parcourut de la tête aux pieds. J'étais libre de m'enfoncer dans les profondeurs de l'enfer.

     


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